Le 4 Avril dernier, plusieurs association et collectifs ont co-signés une tribune dans le journal Libération :
Face à la crise actuelle, l’État a su prendre des mesures de bon sens en laissant ouvert les caves à vin et les tabac pour ne pas imposer un sevrage brutal et forcé qui causerait des effets néfastes. Pour les drogues illicites, les usagers voient leurs ressources se tarir, par manque de moyens (souvent issus de la manche) ou dû à des apports complexifiés et donc plus chers (dû au phénomène mondial du COVID-19). Résultat, de nombreux usagers se retrouvent en état de manque, en prise à de fortes souffrances physiques et psychiques. Deux cas de figures se dessinent alors, les plus autonomes se tournent vers les structures adaptées (CAARUD, ou CSAPA) mais ces centres de soins se retrouvent débordés. Les autres voient leur état de santé se dégrader très rapidement et sont d’autant plus vulnérables à l’épidémie.
« La crise actuelle agit en révélateur des manquements de notre société vis-à-vis de ses membres les plus vulnérables et met en lumière les limites d’un système basé sur la prohibition et la répression… »
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