Article publié en 2009 dans le magazine Marie Claire.
Que la motivation vienne de leurs enfants, d’une nouvelle relation, d’une rupture, d’une question financière ou logistique, retrouvez dans ces témoignages quel a été l’élan pour écraser leur dernière cigarette et tenir bon.
Et vous, quelle est votre histoire ?
Avez-vous arrêté la cigarette ?
Avez-vous besoin d’accompagnement pour atteindre vos objectifs ?
N’hésitez pas à nous partager votre expérience en commentaire de cet article.
- Corine, 37 ans : « Adieu mon ex »
« Ancienne fumeuse, j’avais repris la clope au contact de mon ex, grand fumeur devant l’Éternel. Après la rupture, je me suis dit que j’avais déjà perdu trois années de ma vie à cause de ce taré… Je n’allais pas non plus me coller un cancer des poumons à cause de lui ! »
- Grégoire, 42 ans : « Merci au pouce de ma fille »
« Cet été, j’ai dit à ma fille de 7 ans qu’étant désormais une grande fille, elle devait arrêter de sucer son pouce. Du tac au tac, elle m’a répondu : ‘D’accord, mais toi, tu arrêtes de fumer.’ Je lui ai dit oui sans trop réfléchir. Le soir même, elle se collait un sparadrap sur le pouce et cessait définitivement son ‘addiction’. J’étais coincé, et devais mettre fin à la mienne … Elle m’a bien eu »
- Céline, 42 ans : « Mon copain a été mon sauveur »
« Mon nouveau chéri ne fume pas. Il a arrêté il y a dix ans. En sa présence, mes clopes n’avaient pas le même goût qu’en présence de mes copains fumeurs. Fumer seule, ça gâche le plaisir … J’ai arrêté rapidement. »
- Valérie, 39 ans : « Tu tiendras jamais »« Un jour, j’ai décidé d’arrêter de fumer pour un paquet de bonnes raisons – les mêmes que tout le monde, certainement. Quand je l’ai annoncé au bureau, toute fière, mon chef m’a regardée avec dédain et a balancé : ‘Pff, tu tiendras jamais’. Je ne l’aimais déjà pas beaucoup, mais là, j’ai trouvé ça tellement méchant que je me suis dit : ‘Et ben toi, tu vas voir ce que tu vas voir…’ Résultat, grâce à lui, je n’ai jamais retouché à une clope. »
- Marie, 32 ans : « La famille, le meilleur des soutiens »
« J’avais très peur d’essayer d’arrêter, pensant que c’était impossible, que le sevrage serait terrible, à la limite de la rehab de camé à l’héroïne. Et puis un jour, mon père a arrêté de fumer du jour au lendemain, grâce au livre d’Allen Carr. Il fumait depuis 40 ans. Ça m’a rassurée, et rendue assez curieuse. Bien sûr, pour que ça marche, il faut vraiment avoir envie d’arrêter, et lire le livre lentement, mais ça fonctionne. »
- Soizic, 31 ans : « Quoi de plus radicale qu’une grossesse ? »
« Élementaire mais radical : pour moi, le déclic, ça a été mon test de grossesse positif »
- Sophie, 43 ans : « Merci mon fils »
« J’ai su que j’allais bientôt arrêter le jour où j’ai appris que mon fils fumait avec ses copains, et même dans sa chambre, dans mon dos. Tu parles d’un exemple, je fumais tous les jours sous ses yeux… Comment lui dire d’arrêter en étant crédible ? J’ai écrasé la dernière il y a trois mois, et toujours pas replongé. »
- Nicolas, 38 ans : « Une preuve d’amour »
J’ai arrêté par amour et ça a marché. J’ai décidé de convertir le budget cigarettes en cadeaux pour ma future femme et ce fut la meilleure des motivations. Quinze ans plus tard, nous sommes toujours heureux et je n’ai pas repiqué.
- Rose, 22 ans : « Entre le froid et la clope, j’ai vite fait mon choix »
« Grande clubbeuse, j’ai arrêté la cigarette peu après l’interdiction de fumer dans les lieux publics de janvier 2008 : quand j’ai eu à choisir entre sortir fumer sous la neige en robe, ou m’enfermer dans un bocal sordide et irrespirable avec d’autres tarés de la nicotine, la clope a soudain eu beaucoup moins de charme à mes yeux ».
- Bruno, 30 ans : « Adieu les endroits glauques »
« Un jour, j’ai taxé une clope à une collègue, pas de ma marque habituelle. J’ai dû la fumer dans l’escalier de secours de notre société, le repaire sacré des fumeurs, et surtout … l’endroit le plus glauque de l’immeuble. La cigarette était immonde, l’escalier aussi. Mon esprit a associé les deux, et ça m’a dégouté. Comme quoi, parfois, les choses se goupillent bien. »
- Chichi, 28 ans : « Pourquoi mettre du parfum et tout gâcher avec l’odeur de tabac ? »
« Un jour, une femme très élégante est passée juste devant moi. Elle venait de fumer une cigarette forte, et l’odeur était absolument ignoble. Je venais juste de me racheter du parfum (je porte Chanel N°5). J’ai baissé les yeux sur mon paquet en me demandant pourquoi m’offrir un parfum si luxueux, pour le gâcher avec une odeur infecte de tabac. C’était il y a six ans, et je n’ai jamais refumé depuis. J’ai pris quelques kilos, que je regarde comme des symboles de vie, du genre un kilo égale 10 ans de gagnés. Et bien sûr, je sens délicieusement bon. »
- Stéphane, 39 ans : « Je ne voulais plus être un angoissé de la clope »
« C’était un dimanche matin. En voyant la tête des gens qui attendaient, angoissés, l’ouverture des grilles du tabac, je me suis décidé à ne plus jamais revivre des moments comme ça. »
- Caroline, 27 ans : « Fumer m’écoeurait »
« Je suis partie en road trip en Israël, deux mois de chaleur extrême : 50° dans le désert. Pour la première fois de ma vie, fumer m’écoeurait. Je n’ai pas fumé du séjour, persuadée que je reprendrais sitôt le premier pied posé sur le sol français. Le jour de mon retour, j’ai allumé une clope et… l’ai trouvée immonde. Je me suis dit que je re-fumerais quand j’en aurais envie, et l’envie n’est jamais revenue. Je n’en reviens toujours pas. Un miracle du mur des lamentations ? »
- Flora, 35 ans : « Le stress a été ma porte de sortie »
« Pour le boulot, j’ai dû partir au Sénégal, et donc, prendre le traitement anti-palu. Mauvaise nouvelle : j’ai eu droit aux effets secondaires, avec grosse anxiété et crises d’angoisse. Bonne nouvelle : j’étais tellement stressée qu’à l’aéroport j’ai décidé d’arrêter de fumer. Je venais pourtant d’acheter mes deux cartouches règlementaires. Je crois que ça a été une aide et une sécurité de pouvoir arrêter de fumer en ayant plein de paquets sous le coude au cas où. Mais je n’ai jamais, jamais replongé. »
- Catherine 38 ans : « le cancer de mon père a été un déclic »
« J’ai posé mon paquet le jour où mon père m’a dit qu’il avait un cancer. C’était il y a dix ans. »
- Julie, 29 ans : « J’ai réalisé que la vie était précieuse »
« J’ai arrêté de fumer suite au décès de ma cousine de 18 ans, morte des suites d’une longue maladie. Ce soir-là, j’ai réalisé que la vie était précieuse et que je voulais en profiter le plus longtemps possible. J’ai arrêté; du jour au lendemain. J’ai aussi arrêté de me poser des questions sur tout et n’importe quoi »
- Sophie, 34 ans : « J’ai cru mourir un dimanche matin »
« Très grande fumeuse (j’enchaînais les clopes plus vite que mon ombre depuis mes 15 ans), j’ai cru mourir un dimanche matin après une soirée très arrosée. Point douloureux près du coeur, bureau de tabac entier dans la bouche, je me suis vue y passer. Sans préméditer la chose, je n’ai pas fumé de la journée, ni le lundi, ni le mardi … Quand j’ai vu que je tenais, et que je me réveillais le matin avec l’envie d’aller faire un 100 mètres, j’ai continué dans ma lancée ! Je vais fêter mes trois ans, et la cerise sur le gâteau, c’est qu’en plus, ça m’a fait maigrir. Incompréhensible, je sais. Mais c’est le détail qui tue pour motiver les copines ! »
- Jasmine, 19 ans : « Je voulais être immunisée contre la grippe »
« C’est un peu bête, mais j’ai arrêté de fumer cet automne, après avoir lu une étude disant que les non fumeurs étaient mieux protégés contre l’épidémie de grippe H1N1. Cette grippe, je ne sais pourquoi, me fichait la trouille depuis son apparition. Aujourd’hui, je me dis que je dois plutôt la remercier : elle m’a libérée de mon cendrier. »
- Daniela, 40 ans : « Je suis cette fille classe, sans cigarette à la main »
« Il faisait très beau, j’étais à la terrasse d’un restaurant. Devant moi, deux filles. L’une fumait, l’autre pas. Je regardais la fumeuse avec envie en me disant que sa cigarette lui donnait de l’allure. Je lui en voulais aussi un peu de fumer aussi librement alors que moi je venais d’arrêter. Et puis j’ai regardé l’autre, qui ne fumait pas, et là, déclic : elle avait l’air aussi sympa que sa copine, et affichait autant d’allure, mais… sans clope. Depuis, je suis cette fille classe, sans cigarette à la main. »
- Claude, 35 ans : « J’ai fait comme si c’était un jeu »
« Un beau matin, je me suis dit : ‘Et si tu n’allumais pas celle là ?’ À midi : ‘Génial, tu as tenu jusqu’à midi, pas cap’ de tenir jusqu’à 17h ?’. Et ainsi de suite jusqu’au soir. Le lendemain matin, j’étais tellement fière d’avoir tenu un jour sans clope que j’ai essayé de tenir un jour de plus. Et ainsi de suite. Ça fait six ans que ça dure… Bizarrement, ça m’a ouvert un « champ des possibles’. Car l’année d’après, je me suis occupée de mes kilos en trop, avec exactement la même technique. J’ai perdu 25 kg en six mois. Pour l’instant, touchons du bois, je ne les ai pas repris, et je n’ai jamais repris la clope. »
- Stéphanie, 26 ans : « J’ai laissé mûrir cet agacement dans ma tête »
« J’ai arrêté de fumer il y a six ans déjà. Six ans de liberté. Deux auparavant, j’avais constaté combien j’étais ultra dépendante du tabac, exactement comme un toxico peut l’être avec son produit ‘dur’. Je n’aimais pas cette idée d’addiction, et détestais l’idée de perdre le contrôle. Il fallait que je me défasse de cette emprise. Ça a pris du temps, j’ai laissé mûrir cet agacement dans ma tête, et un jour, je me suis enfin libérée. Quel pied ! »
- Géraldine, 31 ans : « Tout est parti d’une jambe cassée »
« Je fumais un paquet par jour, mais en cachette : même mon mari n’était pas au courant. Un jour, je me suis cassée la jambe : impossible de sortir de la maison, et mon mari, en plus, travaille à domicile. J’ai dû ronger mon frein. Deux semaines après, quand j’ai repris le chemin du bureau, je me suis dit que c’était trop bête de reprendre une cigarette alors que le plus dur était fait. Depuis, je rigole toujours quand j’entends l’expression ‘J’aurais mieux fait de me casser une jambe’ : parfois, c’est très bien de se casser une jambe. »
- Agnès, 33 ans : « J’ai arrêté de fumer sans aucune raison particulière »
« Mon histoire est très bizarre, mais apparemment assez fréquente : j’ai arrêté de fumer sans aucune raison particulière ! J’étais juste au volant, fenêtre ouverte, c’était le joli mois de mai 2007, et soudain je me suis dit : ‘C’est la dernière !’ C’était le bon moment, celui que j’avais choisi. C’est tout. »
- François, 38 ans : « Merci Allen Carr »
« Après 15 ans à un paquet par jour, et trois fausses tentatives d’arrêt, je me suis senti prêt à arrêter pour de bon, en même temps que ma copine. On a donc acheté le bouquin d’Allen Carr, dont on avait beaucoup entendu parler, et pouf ! Une semaine plus tard on arrêtait pile en même temps. C’était il y a 6 ans, et je n’ai plus jamais fumé de clopes depuis. Le pire dans tout ça, c’est que ça a été tellement facile que je me demande pourquoi je ne l’ai pas fait plus tôt, tant je trouve ça ridicule maintenant. Et je n’arrive plus à me souvenir de moi fumeur. »
- Élodie, 32 ans : « Je ne voulais plus enrichir l’État »
« J’ai arrêté de fumer il y a 7 ans alors que j’étais tranquillement en vacances au bord de la mer : je venais d’apprendre une première augmentation (faramineuse) du paquet de cigarettes, qui serait suivie d’autres toutes aussi hallucinantes. Chaque année, l’état perçoit environ 10 milliards d’euros de taxes issues de la vente du tabac. Perso, je ne leur donne plus un sou pour me pourrir la santé. »
- Anna, 28 ans : « Cigarettes ou super appart’, le choix était vite fait »
« L’appartement de mes rêves venait tout juste de se libérer. Hélas, son loyer coûtait 200 € de plus que celui de mon appart actuel, impossible pour moi d’assurer ce tarif. Pour rigoler, ma sœur m’a dit : ‘200 €, c’est pile ce que tu dépenses en tabac tous les mois, arrête de fumer et tu l’auras, ton super appart !’. Ça a fait clic dans ma tête. J’ai écrasé ma clope, appelé l’agence immobilière, et aujourd’hui, non seulement j’adore mon chez-moi, mais en plus, il sent bon. »