Consultations Entourage

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Accompagnement et soins - Le Pélican

Vous êtes un proche d’une personne présentant une conduite addictive ?

Nous vous proposons un espace d’écoute et d’échanges sur vos questionnements et / ou vos inquiétudes autour des conduites addictives. Le rôle des professionnels est avant tout d’accueillir, d’écouter et d’informer.
Les proches peuvent être reçus de façon ponctuelle ou engager un suivi régulier.

Ces échanges peuvent aider à une prise de recul, un accompagnement à la parole, un travail autour de recherche de changements. Des possibilités d’orientation vers des lieux plus adaptés peuvent être proposées.

Les professionnels peuvent également vous proposer des outils de médiation parfois nécessaires dans l’échange avec le proche (jeux, vidéo support, posture, informations papiers….)

La rencontre avec l’entourage peut servir de levier afin d’établir un premier lien avec la personne concernée qui pourra, accompagnée ou non, venir nous rencontrer au Pélican.

FAQs

Retrouvez les questions les plus fréquentes qui nous sont posées, ainsi que nos réponses.
Si vous cherchez les adresses de structures comme la nôtre, au plan national, consultez Drogues Info Service.

J’appelle pour mon mari qui boit beaucoup. Il ne veut pas se soigner car il dit ne pas être alcoolique. Qu’est-ce que je peux faire ?

Nous proposons pour la famille, l’entourage, les conjoints des espaces de soutien.

Des professionnels vous accueillent afin de vous aider et de vous accompagner dans votre démarche. N’hésitez pas à prendre rendez-vous. Il est plus facile d’aborder ces questions lors d’un entretien, plutôt qu’au téléphone.

Je suis la mère d’un jeune héroïnomane. Puis-je vous l’amener ?

Il ne sert à rien d’amener quelqu’un contre son gré à une consultation en addictologie. L’implication de la personne est nécessaire dans le processus thérapeutique.

Nous pouvons vous recevoir, vous en tant que parent.

Nous pouvons aussi vous recevoir avec les autres membres de la famille qui sont inquiets et d’accord pour venir.

Mon mari refuse de venir à la consultation familiale, pour notre fils qui pourtant consomme plein de drogues. Que faire ?

La consultation est ouverte aux membres de la famille, qui sont disponibles. Si votre mari ne vient pas tout de suite, ce n’est pas un souci. Il pourra nous rejoindre, s’il le souhaite, plus tard.

J’ai surpris mon fils de 18 ans dans sa chambre en train de fumer un joint de cannabis. Il m’a dit que cette consommation était occasionnelle mais je suis inquiète, comment dois-je réagir ?

Vous avez commencé à en parler avec lui, ce qui est très positif.

Si vous le souhaitez, vous pouvez prendre rendez-vous avec nous : Le Pélican propose une consultation « jeunes consommateurs« , qui s’adresse aussi aux parents. Dans ce cadre, des professionnels sont à votre disposition pour échanger sur vos inquiétudes et vos préoccupations.

Nous pensons que notre fille de 16 ans fume du cannabis, comment lui en parler ?

Dans un premier temps vous pouvez amorcer un dialogue et exprimer vos inquiétudes même si votre fille ne les partage pas. En fonction du dialogue que vous aurez pu engager, vous pouvez prendre rendez-vous dans le cadre de la consultation « jeunes consommateurs » et venir accompagnés ou pas de votre fille.

J’ai 14 ans, ma mère boit de l’alcool. Je suis inquiète, est-ce que je peux venir en parler ?

Oui, la consultation jeunes consommateurs est ouverte aux jeunes de moins de 21 ans qui s’interrogent sur leurs consommations, celles de leurs parents ou de leurs amis.

Est-il possible de parler avec d’autres parents de ce qui nous arrive ?

Nous envisageons de proposer très prochainement un groupe de paroles à destination des parents de jeunes consommateurs pour leur permettre de partager leurs expériences et pour échanger sur leurs préoccupations.

Comment convaincre mon fils de venir au Pélican ?

Dans un premier temps, nous vous conseillons à vous, comme parent, de prendre rendez-vous avec nous, dans la mesure où votre fils ne souhaite pas actuellement nous rencontrer.

Dans le cadre de nos consultations familiales, nous pourrons échanger ensemble sur la situation vécue par votre fils, et aussi par vous-même comme parent. Nous pourrons examiner de vive voix toutes les possibilités envisageables.

Je viens d’apprendre que mon mari se drogue, que dois-je faire ?

D’abord et si cela est possible, en parler avec lui, discuter de ce qui se passe, parler de vos inquiétudes à vous, l’inviter à consulter des professionnels, que ce soit son médecin généraliste ou un service spécialisé, comme au Pélican.

Votre mari peut prendre rendez-vous, seul et pour lui. Vous pouvez aussi, et s’il en est d’accord, l’accompagner dans cette démarche, qui le concerne et vous préoccupe aussi.

Si votre mari ne souhaite pas prendre rendez-vous, vous pouvez nous contacter pour venir en parler avec des professionnels auprès desquels vous pourrez poser vos questions et échanger sur ce qui vous préoccupe.

Depuis plusieurs mois mon fils de 17 ans passe de plus en plus de temps sur internet. Il refuse les limites qu’on veut lui poser et nous sommes en conflit quotidiennement. Doit-on lui confisquer son ordinateur ?

Passer du temps sur son ordinateur n’est pas en soi-même signe de dépendance ou de repli sur soi !!! Sinon, que dire des adultes « addict » à l’écran, au travail ou sur le téléphone portable….

L’évolution des nouvelles technologies génère de nouveaux modes relationnels, qui peuvent nous inquiéter légitimement… Ou pas….

Qu’un adolescent se replie n’est pas toujours mauvais signe car il peut pénétrer dans un univers personnel, un jardin secret, un terrain d’aventures…

Ceci étant, on ne peut répondre généralement mais il convient d’être attentif à chaque histoire vécue. Dans votre cas, vous notez une situation conflictuelle et un problème de limites, qui renvoie a minima aux règles familiales à la maison et aux modèles éducatifs.

Afin d’évaluer la situation dans sa globalité et avant d’opter pour des solutions radicales qui pourraient aggraver le conflit avec votre fils plus que le résoudre, nous vous proposons de prendre rendez-vous au Pélican. Un professionnel sera à votre écoute pour vous guider dans votre démarche.

Mon mari risque d’être incarcéré prochainement pour avoir de nouveau conduit sans permis sous l’emprise de l’alcool. Intervenez-vous en détention et à qui m’adresser ?

Si votre mari fait l’objet d’une incarcération à la maison d’arrêt de Chambéry, contactez le Pélican Chambéry au 04.79.62.56.24. Si votre mari est incarcéré au centre pénitentiaire d’Aiton, contactez le Pélican Tarentaise au 04.79.37.87.00.

Sur le fond, vous notez à la fois une consommation d’alcool qui semble régulière et aussi une prise de risque social, au volant, qui pourrait mettre la vie des autres en danger. Ces observations ne pourraient que justifier une démarche de soins de la part de votre mari.

Dois-je interdire à mon fils et à ses copains de fumer du cannabis chez moi ?

Consommer du cannabis est interdit par la loi et transmettre des limites aux jeunes est nécessaire à leur construction. Au-delà, il vous appartient en tant que parents responsables de définir le positionnement que vous souhaitez prendre par rapport à votre fils mais aussi à ses copains, susceptibles de venir fumer chez vous.

Je suis confronté à un problème de drogue dans ma famille et il m'est difficile de savoir que faire avec mon frère... Je suis complètement désarmée face à cette situation et j'ai vraiment besoin de vos conseils.

Etes-vous la seule à être au courant de la situation de votre frère, dans la famille ? A vous inquiéter pour lui ? Avec qui pouvez-vous en parler ?

Autant de questions à prendre en compte quand on est désarmé, comme vous l’êtes et que l’on cherche d’abord un soutien avec ses proches.

En avez-vous parlé avec votre frère ? Est-ce possible ? Ou non ? Refuse- t-il le dialogue ? Ou attend- il que vous lui en parliez ?

Nous sommes à votre disposition pour vous rencontrer et échanger autour de la situation de votre frère et des répercussions qu’il peut y avoir pour ses proches.

Mon copain fume du cannabis et j'aimerais qu'il arrête. Quand je l'en empêche il devient violent. Je ne sais plus quoi faire.... j'aimerais tellement qu’il arrête.

Vous exprimez au moins deux observations, qu’il convient de relever : il semble d’abord y avoir une difficulté à arrêter de consommer du cannabis, qui peut être le signe d’une vraie accoutumance, voire d’une dépendance. Il y a aussi la violence qui est alors manifestée à votre endroit et tout ce que cette violence peut entamer dans votre relation de couple.

Il est difficile de vous donner des conseils adaptés sans plus d’indications et sans vous rencontrer. Il conviendrait par exemple d’avoir les informations suivantes:

  • Quel âge avez-vous ? quel est l’âge de votre ami ? Travaillez- vous ou êtes-vous étudiante ? mêmes questions pour votre ami.
  • Habitez-vous avec votre ami ou vivez-vous chez vos parents ou ailleurs ? Êtes-vous autonome pour vivre ou dépendez-vous de lui ou de vos parents ?
  • Depuis combien de temps fume-t-il du cannabis, à quel rythme et quelle quantité ? Le fait-il seul ou avec des amis ?
  • Quel est votre objectif et qu’est-ce que vous êtes prête à faire ? Tenez-vous fortement à lui ou avez-vous déjà envisagé une séparation ? etc. etc.

Afin d’évaluer la situation que vous vivez et qui vous préoccupe, nous vous invitons à prendre rendez-vous dans l’un de nos services.

Peut-on vivre une histoire d’amour avec un toxicomane ?

Bien entendu et heureusement ! L’usager de drogues est un être humain, avec tous ses affects, ses envies, ses projets.

Par contre, la toxicomanie, au sens de la dépendance, implique souvent une relation forte, passionnelle, avec le produit et la nécessité de se le procurer, parfois au détriment des relations privées et des équilibres familiaux.

Nous ne pouvons que vous conseiller de bien clarifier ensemble ce qui est en jeu car les non- dits peuvent beaucoup compliquer la relation amoureuse.

Au cas où un adulte qui consomme de la drogue ne veut catégoriquement pas se soigner, quel moyen a sa famille pour l'obliger à se soigner ?

En principe et si la personne est majeure, il n’existe pas de moyen légal pour l’obliger à se soigner. D’ autant plus que des soins en addictologie sans adhésion donnent très peu de résultats.

En cas d’urgence, de danger pour la personne ou pour son entourage, une demande de placement peut être envisagée. Il convient d’en parler alors avec votre médecin traitant.

N’hésitez pas à nous contacter car la mobilisation de la famille est importante et si la personne refuse votre aide, elle n’est sûrement pas insensible à votre mobilisation. En parler avec des professionnels, qui sont extérieurs à l’histoire familiale et individuelle de la personne, peut apporter des éclairages sur les difficultés rencontrées et les évolutions possibles.

Je m’inquiète pour mon fils qui s’isole beaucoup dans sa chambre devant la télé. J’aimerais savoir quels sont les symptômes de l'addiction aux jeux vidéo ?

  • Un temps important passé à ces pratiques et surtout un temps pris au détriment d’autres activités nécessaires à l’équilibre comme par exemple les relations sociales, amicales et familiales (Isolement au domicile,…)
  • Une incapacité à contrôler ce temps et à réduire son temps de jeu
  • Des répercussions sur le travail scolaire ou professionnel
  • Des répercussions sur l’équilibre alimentaire ou le sommeil
  • Une souffrance psychique attachée à l’utilisation des jeux vidéo : tristesse, anxiété, agressivité, réduction d’un malaise

Nous sommes à votre disposition pour plus de renseignements.

Mon enfant ne fume que du cannabis risque-t-il une overdose ?

A notre connaissance, on n’a jamais décrit de cas d’overdose de cannabis qui ait pu mettre la vie d’une personne en danger comme c’est le cas avec l’alcool, l’héroïne ou d’autres substances.

Mais selon l’état psychique de la personne (tristesse, envie suicidaire), d’éventuelles poly consommations, l’usage de cette substance peut faciliter un passage à l’acte.

Pour autant, l’overdose est loin de constituer le seul danger d’une drogue et il peut se présenter d’autres conséquences néfastes pour l’individu, au plan social, familial comme sanitaire. Surtout pour un adolescent.

Nous ne pouvons que vous conseiller de dire vos interrogations à votre enfant et de ne pas hésiter à consulter pour des conseils et un éclairage en direct.

Mon père boit beaucoup. Est-il alcoolique, quels sont les symptômes ?

Les symptômes de l’alcoolisme sont le besoin compulsif de boire de l’alcool, l’incapacité à limiter sa consommation, la dépendance physique (symptômes de manque en l’absence de consommation) et la tolérance, c’est-à-dire le besoin constant d’augmenter les doses pour atteindre l’effet recherché. Ces symptômes sont souvent accompagnés de troubles physiques et psychologiques.

En soi-même, le fait que vous notiez une consommation importante d’alcool chez votre père constitue un motif légitime d’inquiétude et ne peut que vous inviter à vous mobiliser dans une démarche de soins. N’hésitez pas à prendre contact avec nous, pour en parler de vive voix.

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