En période de confinement, le cannabis fait l’actualité par des difficultés d’approvisionnement.
Bien qu’illégale, cette substance était en effet très disponible grâce à un important trafic international (Maroc, Pays-Bas) et local (herbe auto-produite) mais toutes ces sources se tarissent.
Comme toutes les substances psychoactives de grande consommation, alcool,tabac, c’est un produit recherché pour ses qualités «récréatives». Mais qui peut, dans le même temps, avoir des conséquences négatives sur la santé tout particulièrement chez les adolescents. Ces difficultés rappellent que le cannabis est aussi une substance addictive,susceptible de rendre dépendants 10 à 15 % des usagers. Fumé, il agresse les cellules pulmonaires et peut être à l’origine de troubles respiratoires (bronchite chronique, BPCO) qui fragilisent les usagers en cas d’infection virale. Le contexte actuel de COVID-19 en rend donc l’usage particulièrement problématique, d’autant qu’aucune stratégie de régulation n’a pu aboutir à ce jour.
En dehors des problèmes physiques liés à cette situation, d’autres troubles plutôt psychologiques peuvent apparaitre :
- Angoisse du manque, sevrages forcés, prises de risque…
- Apparition ou augmentation des troubles psychiques pour les personnes les plus vulnérables (jeunes, troubles psychiques et/ou physiques associés, difficultés sociales…)
- Gestion de la douleur dans le cadre d’une prise de cannabis à usage thérapeutique
- Cohabitations parfois tendues entre des adolescents et leurs familles où la question du cannabis peut jouer un rôle fortement aggravant
- Risques d’augmentation des consommations pour les consommateurs occasionnels.
Si vous êtes concerné directement (consommateur) ou indirectement : proche d’un(e) consommateur(trice) et que vous avez besoin d’être soutenu pendant cette période n’hésitez pas à nous contacter.
Notre équipe est disponible du lundi au vendredi de 9h-12h / 14h-18h au 04 79 62 56 24.